Extraits

Extrait de : L'envolée

« Alphonse de Lamartine écrivait : « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé », et il avait raison. Certains diront qu’il faut du temps pour oublier, d’autres qu’on apprend à vivre avec une absence. Moi, je regardais le train s’éloigner tandis que je restais à quai, les valises lourdes d’un vide immense. C’était le train de la vie, qui avancerait sans toi à présent. »

 

Extrait de : Dis papa, tu me racontes une histoire ?

« Dis papa, tu me racontes une histoire ?

- Il est tard, il faut dormir maintenant, Louis…

- Juste une histoire ! ...et après je dors, c’est promis !

- C’est juré ?

- Oui ! Oui !

- Très bien. Une petite alors ! Tu veux quelle histoire ?

- La fée Lily ! » ...

 

Extrait de : J'ai rêvé que tu m'aimais

« Il y eut d’abord un parfum, léger et fruité, qui flottait dans l’air. Vint ensuite le bruit d’une respiration régulière qui n’était pas la sienne. Paul ouvrit les yeux doucement pour découvrir, dans la pénombre de la chambre, qu’une inconnue dormait à ses côtés.

Qui était cette femme ?

Il n’en avait aucune idée. »

 

Extrait de : Tant pis si on se croise sans s'apprivoiser (la lettre de Lily)

« Il est tard, le sommeil ne vient pas. Et me hantent sans fin mille pensées, mille soupirs. Je dois, il le faut, fermer cette porte à peine entrebâillée. Ce qui naissait en moi, ce qu’il ne devinait pas, tourbillonne encore et s’écroule. Je dois faire mourir cet espoir qu’il n’a plus. Accepter la nuit, ma nuit. »

 

Extrait de : Pâtisseries industrielles

« Vous savez que vous ne résisterez pas longtemps à l’appel de la gourmandise, à ce mille-feuilles à la crème pâtissière déjà si prometteuse, ou à cette tartelette aux fruits rouges qui vous attire irrésistiblement. Vous le savez. Et sans surprise, vous cédez.

Le gourmand est un être faible, mais il sait qu’il ne sera pas déçu. »

 

Extrait de : Je te pardonne

« Je t’attendais devant l’autel, j’étais si nerveux, le palpitant cognant fort contre ma poitrine…Mais j’étais un homme heureux…Marc avait posé sa main sur mon épaule en me lançant un clin d’œil discret, sans rien dire…Je te guettais, et mon impatience grandissait…Dans un moment, tu franchirais cette porte… »